Voici quelques exemples d'émotions pouvant être libérées en auriculothérapie émotionnelle sur le thème de la (non) maternité:
Infertilité, fausse-couche
Le fait de ne pas être mère alors que cela est souhaité crée une empreinte émotionnelle à la hauteur du désir de maternité. Un vécu d'infertilité est en effet très éprouvant: Les examens et les tests sont contraignants et vecteurs d'"ascenseurs émotionnels" ; La sexualité devient axée principalement sur l'objectif de grossesse avec bien souvent la mise au second plan de la complicité amoureuse.
En outre, l'entourage n'a pas toujours connaissance de cette difficulté à concevoir et peut avoir des remarques maladroites, attendant la "bonne nouvelle". Les annonces de grossesses dans l'entourage peuvent aussi raviver la blessure de ne pas vivre ce bonheur là.L'obnubilation autour de la maternité peut donner l'impression à la personne infertile que la Terre entière est enceinte...accentuant encore un peu plus le sentiment d'échec personnel.
IVG
Selon une étude publiée dans la Revue Médicale Suisse*, l'anxiété, symptôme principal de l'avortement est surtout ressentie avant l'interruption volontaire de grossesse et diminue dans les semaines suivant l'acte médical. Trois mois après l'IVG 80% des femmes se sentent soulagées d'avoir avortées. Dans de rares cas des émotions négatives perdurent avec , par exemple le sentiment d'un deuil non fait notamment quand ce sont des circonstances extérieures qui ont poussées la femme à avorter (compagnon ne souhaitant pas l'enfant, manque de ressources financières,etc). L'entourage ou les pratiques religieuses peuvent également inscrire un sentiment de culpabilité.
* Etude du gynécologue-obstétricien Francesco Bianchi-Demicheli en février 2007
L' accouchement
La naissance d'un enfant devrait être l'un des plus beaux jour de la vie; Pourtant, environ 30% des femmes décrivent leur accouchement comme traumatisant*: Une césarienne en urgence mal vécue, une épisiotomie imposée, un problème médical inattendu, des violences obstétricales...Les raisons de garder une empreinte émotionnelle négative de son accouchement sont nombreuses. Et c'est d'autant plus inavouable et incompréhensible pour l'entourage que "tout le monde va bien". Un accouchement vécu comme traumatisant doit pourtant être pris en compte que ce soit pour le bien-être de la maman ou pour celui de l'enfant à travers le lien mère-enfant.
*Selon PATTCH (Prevention and treatment of traumatic childbirth)
Le baby blues et la dépression post-partum
Le baby blues est une réaction émotionnelle désagréable et transitoire pouvant apparaître vers le 3e jour après l'accouchement. Il est très courant et dure en général entre quelques heures et 15 jours; Il serait principalement dû à la chute des hormones de l'accouchement et se résout spontanément, sans aide extérieure. La dépression post-partum est plus grave que le simple baby blues et dure au-delà de 2 semaines après l'accouchement. Elle peut se traduire par une grande tristesse, de l'anxiété, une baisse de l'estime de soi et de sa capacité à bien s'occuper du bébé, de gros troubles du sommeil,etc. La naissance d'un enfant est un grand chamboulement dans la vie du parent et peut réveiller des émotions liées à son histoire personnelle; Il est important de prendre en compte ces émotions afin de s'en libérer.
La prise en charge des émotions se fait via l'auriculothérapie émotionnelle (utilisation de couleurs sur l'oreille) mais l'auriculothérapie classique peut également être d'un grand secours suite à la naissance d'un enfant: grâce à la stimulation de points précis on obtient un effet "reset" en terme de stress: le corps s'autorise enfin à se relâcher et à récupérer. Certains problèmes post-accouchement peuvent également être liés à une cicatrice (épisiotomie, césarienne) dite perturbatrice: celle-ci, même bien cicatrisée peut engendrer une perturbation de l'organisme avec des symptômes tels que fatigue inexpliquées, douleurs voir dépression. L'auriculothérapie permet de lever cette perturbation cicatricielle.